Après la résidence en mars 2019, nous avons constaté que les liens entre la Sardaigne et la Bretagne étaient nombreux et très incisifs. Des îles linguistiques et identitaires, faisant face à la culture de la mer et faisant fortement allusion à la culture de la mer, toutes deux toujours liées à un substrat ancien et insaisissable de archéologies respectives (des peuples navigateurs celtes des mers septentrionales et de la mystérieuse shardana de la Méditerranée) qui compare les formes et les caractères uniques des territoires auxquels elles appartiennent. À partir de là, la recherche a débuté à partir de l’étude de formes communes, d’allégories anciennes de parents cosmiques (Père et Mère) coexistent dans les deux territoires qui sont devenus le cadre d’une histoire sur un naufrage, un lieu de débarquement et un sentiment de reconnaissance et de mélange de ces formes à travers l’expédient onirique du récit. la narration est un naufragé, R., qui est arrivé d'une île lointaine et inconnue, regarde autour de lui recevant des traces visuelles de cette nouvelle terre, les rêves s’épuisent au cours d’un cycle de vie qui n’appartient plus à un temps commun mais à un flux cyclique d’un temps subjectif à partir duquel il sera probablement avalé. Les formes ancestrales du cycle solaire, la forme phallique des menhirs et des choiffes, alternent et se répètent, générant des formes nouvelles et originales dans lesquelles les éléments masculin et féminin acquièrent progressivement des significations différentes et trop accentuées. 

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